LES 5 ACCORDS TOLTÈQUES

Que ma parole soit impeccable, Je n’en fais jamais une affaire personnelle, Je ne fais jamais de supposition, Je fais toujours de mon mieux, Je reste sceptique mais j’apprends à écouter

Qui sont ces Toltèques ?

Guerriers du nord de l’Amérique latine, les Toltèques ont vécu dans l’actuel Mexique au X ème et XI ème siècles. D’après les légendes et les vestiges retrouvés, ce peuple a développé le raffinement dans les arts et l’architecture, ainsi qu’une sagesse dont les fameux accords seraient la clé essentielle. Revendiquant fièrement cet héritage, les Aztèques auraient transmis le savoir et la philosophie des Toltèques.

D’accord ou pas d’accord ?

Vous rappelez-vous avoir été victime de conditionnements culturels et éducatifs ? On a pu vous dire que ceci était vrai ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid. S’en suivent des projections personnelles qui ont mis fin à l’innocence de votre enfance : il faut être gentil, il faut réussir, il faut se soumettre à l’autorité, etc. Nous avons développé des croyances limitantes qui distordent la réalité et nous maintiennent dans la souffrance. Dans les 5 Accords Toltèques, Miguel Ruiz nous dévoile la source des pensées limitantes pour se débarrasser des chaînes qui nous empêchent de réaliser notre plein potentiel, de jouir d’une liberté personnelle et de faire la paix avec nous-mêmes. Déciderez-vous d’apprendre à désapprendre vos convictions ou de les remettre en question ? Et si penser avec plus de sagesse vous apportez plus de sérénité ? N’hésitez pas à lire le livre dans son intégralité.

ACCORD N°1 « Que votre parole soit impeccable. »

« Parlez avec intégrité, ne dîtes que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui. » — Miguel Ruiz
« Miguel Ruiz rappelle le pouvoir du verbe sur le psychisme. Qui n’a pas gardé en mémoire une phrase blessante d’un parent ? Et ne la fait-elle pas encore résonner une fois adulte ? » La parole est un outil qui peut détruire. Ou construire. Contrairement à ce que nous croyons souvent, les mots ont du poids : ils agissent sur la réalité. « Dites à un enfant qu’il est enrobé et il se sentira gros toute sa vie ». Comment s’y prendre ? En cultivant la modération dans ses propos : ne pas en dire trop, ni trop vite. Et, d’après le chaman Miguel Ruiz, cela commence dans le discours que l’on se tient à soi-même : « La clé, c’est l’attention à notre discours intérieur ». Les critiques et les jugements que nous cultivons sur autrui, mais aussi les sempiternels « Je suis nul », « Je suis incapable » ou « Je ne suis pas beau » que nous entretenons à notre sujet sont des paroles négatives qui polluent notre mental. Or, elles ne sont que projections, images faussées en réponse à ce que nous croyons que l’autre ou le monde attend de nous.

ACCORD N°2 « N’en faites jamais une affaire personnelle. »

« Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles. » — Miguel Ruiz
Les paroles et les actes de l’autre ne nous concernent pas en propre. « Ils lui appartiennent, parce qu’ils sont l’expression de ses propres croyances. » Vous êtes critiqué ? Ou encensé ? « C’est l’image que l’autre se fait de vous. Ce n’est pas vous. » De même, les événements qui surviennent ne sont pas toujours des réponses à notre comportement. Selon Miguel Ruiz, nous devons sortir de cet égocentrisme qui nous fait croire que tout ce qui arrive autour de nous est une conséquence de notre attitude. Le « moi je » nous maintient dans l’illusion. Donc dans la souffrance. Comment s’y prendre ? « Il s’agit de rester dans l’action tout en prenant du recul ». Ramener à soi ce qui appartient à l’autre déclenche inévitablement de la peur, de la colère ou de la tristesse et une réaction de défense. L’objectif : laisser à l’autre la responsabilité de sa parole ou de ses actes et ne pas s’en mêler. Cela suffit souvent à calmer le jeu.

ACCORD N°3 « Ne faîtes aucune supposition. »

« Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. » — Miguel Ruiz
« C’est un travers banal. Nous supposons, nous élaborons des hypothèses et nous finissons par y croire. » Un ami ne nous a pas dit bonjour ce matin, et nous imaginons qu’il nous en veut ! Selon Miguel Ruiz, c’est un « poison émotionnel ». Pour s’en libérer, il propose d’apprendre à mettre les choses à plat, par exemple en exprimant ses doutes. « Ce qui implique d’apprendre à écouter et d’être capable d’entendre ». Comment s’y prendre ? Il s’agit de prendre conscience que nos suppositions sont des créations de notre pensée. Dès lors qu’une hypothèse devient une croyance (« Cet ami est fâché contre moi »), nous élaborons un comportement de pression (« Je ne l’aime plus non plus » ou « Je dois le convaincre de m’aimer à nouveau »), source d’angoisse et de stress. Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

ACCORD N°4 « Faites toujours de votre mieux. »

« Votre “mieux” change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger. » — Miguel Ruiz
Cet accord découle des trois premiers. Lorsque vous en faites trop, vous vous videz de votre énergie et vous finissez par agir contre vous. Mais si vous en faites moins, vous vous exposez à la frustration, à la culpabilité et au regret. Le but est de trouver le juste équilibre. Comment s’y prendre ? Ce qui est juste pour soi ne dépend en aucun cas d’une norme. Pour Miguel Ruiz, certains jours, faire ce qu’il y a de mieux pour soi, c’est rester au lit, car « le pire piège est la course à la perfection ». L’un des moyens d’éviter ces travers est de remplacer nos « Je dois faire ceci » par des « Je peux faire ceci ». Cela permet de s’approprier pleinement l’objectif à atteindre sans se soucier du jugement et des attentes des autres.

ACCORD N°5 « Soyez sceptique mais apprenez à écouter. »

« Ne vous croyez pas vous-même, ni personne d’autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez : est-ce vraiment la vérité ? Écoutez l’intention qui sous-tend les mots et vous comprendrez le véritable message. » — Miguel Ruiz
On y développe l’idée que le monde est un rêve. Une dimension dans laquelle il faut progressivement évoluer, d’abord passer du stade de « rêveur victime » à celui de « rêveur guerrier » pour devenir « rêveur maître .» Être sceptique signifie remettre en doute les croyances et les vérités couramment admises. Refuser de se prononcer hâtivement et réserver son jugement avec recul est une posture qui vous préserve de tout conflit. Lorsque quelqu’un vous communique un message, demandez-vous si c’est vraiment la vérité, ou une vérité relative. Il ne s’agit pas de rejeter tout ce qu’on peut vous dire, mais de lire entre les lignes pour découvrir le véritable message. Si une personne vous juge négativement, elle ne fait que communiquer une vérité relative, à savoir la sienne, qui ne correspond pas à la vérité. Adopter une posture sceptique aiguise l’esprit critique et vous offre de nouvelles perspectives pour ne pas réagir naïvement et maladroitement.

L’apprentissage et la pratique de ces 5 accords Toltèques dans votre vie quotidienne offrent un vrai pouvoir sur la maîtrise de soi, de ses réactions face aux autres et aux situations.
N’hésitez pas à recopier le résumé et à l’afficher chez vous, il sera d’une aide précieuse.

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